23-30 ( ?) octobre 1887 Chère petite Sœur, Je ne saurais te dire combien ta lettre m'a fait plaisir, merci de m'avoir si bien souhaité ma fête, j'aurais voulu t'écrire aussitôt mais nous sommes si pressées maintenant que cela m'a été impossible. Céline ne peut t'écrire car elle a trop à faire, mais cela ne l'empêche pas de penser à sa petite sœur qu'elle aime tant, elle me charge de t'embrasser. Tu me dis dans ta lettre de prier la Bse Marguerite-Marie pour qu'elle t'obtienne de devenir une sainte visitandine, je n'y manque jamais un seul jour. Je te remercie de m'avoir prévenue pour que je regarde mon joli petit Jésus, il n'est pas abîmé, il est aussi frais que lorsque tu l'as quitté, j'ai embrassé son petit pied pour toi, sa petite main semblait te bénir de loin. Sœur chérie, j'aurais beaucoup de choses à te dire mais