14 novembre 1887 Ma Marraine chérie, Tu as fait un véritable jugement téméraire en pensant que je lirais la lettre de Pauline avant la tienne, c'est justement le contraire qui est arrivé... Oh ! oui Marie, tu m'en as dit assez long dans le petit mot de ce soir, mon cœur a tout compris... Que ce petit mot m'a fait plaisir ! Quand je lis les lettres que vous m'envoyez, je sens je ne sais quoi de très doux qui se répand dans mon cœur. Papa va bien, il est bien content de vos lettres. J'ai demandé chez des moines si je ne pouvais pas avoir des reliques de Ste Agnès, cela est impossible. Ta Thérésita t'aime de tout son cœur.