J.M.J.T. Jésus Le 16 Novembre 1895 Ma chère petite Tante, Votre toute petite fille vient mêler sa faible voix au ravissant concert que ses grandes soeurs font entendre à l'occasion de votre fête. Que me reste-t-il à souhaiter pour vous, ma Tante chérie ?... Je sens qu'après tous les souhaits qui vous ont été adressés, je n'ai qu'à dire de tout mon coeur : «Ainsi soit-il!...» Je vous le répète tous les ans, sur la terre je ne trouve pas de paroles capables d'exprimer les sentiments de mon âme, aussi je suis heureuse de m'unir à mes trois aînées et surtout à notre Benjamin chéri pour vous offrir mes voeux de fête. Je n'ai pas le temps de vous écrire plus longuement, ma petite Tante chérie, mais je suis bien certaine que vous allez deviner tous les sentiments de tendresse qui débordent de mon coeur. Le jour de votre fête j'offrirai ma communion pour vous et pour notre chère Bonne-Maman. Je vous prie, ma chère Tante, de combler de baisers tous ceux que j'aime, en particulier mon Oncle chéri et je le charge de vous donner mille autres baisers pour votre petite fille Thérèse de l'Enfant Jésus rel.carm.ind.