J.M.J.T. 17 mai (?) 1888Mon roi chéri, Je sais que le diamant t'a écrit un petit mot, c'est pourquoi je ne vais pas t'en dire bien long, car ta pauvre Reine serait éclipsée par la splendeur du Diamant... J'ai seulement besoin de te répéter que je t'aime comme si tu ne le savais pas encore, et puis, comment une Reine n'aimerait-elle pas son roi et un Roi comme toi, aussi saint, aussi bon, oui tu es bien certainement aussi saint que St Louis lui-même...Merci, mon petit Père chéri, de tout ce que tu m'as donné, la belle pelle, etc... etc..., tout ce qui suit...Te rappelles-tu, Papa, quand à Gênes nous filions de loin M. Benoît et les autres, ah ! que nous avions de plaisir ! le souvenir de ce beau voyage fait avec mon petit Père chéri me restera toujours.Je t'embrasse, mon Roi chéri.Ta Reine de France et de Navarre Thérèse de l'Enfant Jésus p.c.ind.