J.M.J.T. Le 15 Novembre 88. Mon Roi chéri, Que le bon Dieu est donc bon de t'avoir guéri ! Je t'assure que ta petite Reine a été bien tourmentée et vraiment il y avait bien de quoi car tu as été très malade. Tout le Carmel était en prière, aussi le bon Dieu a enfin écouté ses soupirs et il m'a rendu mon Roi, mais tu sais, mon petit Père chéri, maintenant que le bon Dieu a fait ce qu'on désirait, c'est à ton tour de nous rendre tout à fait heureuses ; l'Orpheline de la Bérésina vient donc te demander de BIEN te soigner, autant qu'il le faudra, tu sais que l'Intrépide N° 2 s'y connaît, aussi je te prie d'avoir égard à son titre (donné par le Roi lui-même) pour te soigner comme il sera nécessaire.Ta petite Reine est toujours auprès de toi par le coeur, comment pourrait-elle oublier son Roi si bon ?... Et puis il me semble que l'affection est encore plus grande, si cela est possible, quand on a tant souffert !...Au revoir mon Roi chéri, surtout soigne-toi bien pour faire plaisir à ta Reine Thérèse de l'Enfant Jésus p.c.ind.