Un beau devoir méritait bien une image, une conduite sage également... Comme les autres petites filles de son temps, Thérèse a vite commencé une collection, qui a eu sur elle un fort impact. Dans le manuscrit A (folio 31 verso), elle évoque son amour pour les images et la lecture... "ma Mère chérie, je dois aux belles images que vous me montriez comme récompense, une des plus douces joies et des plus fortes impressions qui m'aient excitée à la pratique de la vertu... J'oubliais les heures en les regardant, par exemple : La petite fleur du Divin Prisonnier me disait tant de choses que j'en étais plongée". Thérèse contemple le dessin des images, mais elle en lit et relit le texte, car elle en cite souvent le contenu intégral dans ses œuvres.