1. Toi qui connais ma petitesse extrêmeTu ne crains pas de t'abaisser vers moi !Viens en mon cœur, ô blanche Hostie que j'aime,Viens en mon cœur, il aspire vers toi !Ah ! je voudrais que ta bonté me laisseMourir d'amour après cette faveur.Jésus ! entends le cri de ma tendresse.Viens en mon cœur ! Datation: quelques jours avant le 16 juillet 1897Destinataire: Thérèse elle-même.Tout étonnée d'avoir pu composer ce dernier poème pendant une insomnie, Thérèse avoue: "Je l'ai composé bien facilement, c'est extraordinaire!" cf. CJ 13.7.4. Il sera chanté par Marie de l'Eucharistie (Marie Guérin) à l'infirmerie, avant la communion du 16 juillet (cf. LT 255) Original disparu ; fac-simile de la session 19 du PO transcrite par les Bénédictines de Bayeux.