J. M. J. T. (Air : Par les chants les plus magnifiques) 1. Glorieux Gardien de mon âme,Toi qui brilles dans le beau CielComme une douce et pure flammePrès du trône de l'EternelTu descends pour moi sur la terreEt m'éclairant de ta splendeurBel Ange, tu deviens mon Frère,Mon Ami, mon Consolateur !... 2. Connaissant ma grande faiblesseTu me diriges par la mainEt je te vois avec tendresseOter la pierre du cheminToujours ta douce voix m'inviteA ne regarder que les CieuxPlus tu me vois humble et petiteEt plus ton front est radieux. 3. O toi ! qui traverses l'espacePlus promptement que les éclairsJe t'en supplie, vole à ma placeAuprès de ceux qui me sont chersDe ton aile sèche leurs larmesChante combien Jésus est bon.Chante que souffrir a des charmesEt tout bas, murmure mon nom.... 4. Je veux pendant ma courte vieSauver mes frères les pécheursO Bel Ange de la PatrieDonne-moi tes saintes ardeursJe n'ai rien que mes sacrificesEt mon austère pauvretéAvec tes célestes délicesOffre-les à la Trinité. 5. A toi le Royaume et la Gloire,Les Richesses du Roi des rois.A moi l'humble Hostie du ciboire,A moi le trésor de la Croix.Avec la Croix, avec l'HostieAvec ton céleste secoursJ'attends en paix de l'autre vieLes joies qui dureront toujours. A ma chère Soeur Marie-Philomènesouvenir de sa petite fille. Thérèse de l'Enfant Jésus de la Ste F.rel.carm.ind. Datation: janvier 1897Destinataire: Marie-Philomène, à sa demandeMarie-Philomène a demandé un poème sur un thème très actif dans la vie de la communauté, si l'on en juge par le nombre de statues représentant l'ange gardien au monastère, sans parler des images.