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Comment sainte Thérèse aimait Jésus. Les grâces accordées à sa foi: un jour que sainte Thérèse passait par le cloître, toute remplie du seul objet de son amour, elle voit tout à coup un jeune enfant qui vient à elle en lui disant: Comment t'appelles-tu ? – Je m'appelle Thérèse de Jésus, répond la sainte, interdite. – Et moi, reprit le bel enfant, avec un divin sourire, je suis le Jésus de Thérèse! Les grâces accordées à sa fidélité inébranlable dans l'exercice de l'Oraison. Sainte Thérèse ne fut pas la seule à qui profita sa fidélité à cette sainte pratique ; l'Église y gagna deux grands biens, qui ont servi et qui serviront à tous les siècles comme à tous les pays. Le premier de ces biens, ce furent les écrits immortels où cette grande sainte a déposé les lumières merveilleuses qu'elle a puisées dans l'oraison. C'est là que sont exposés les plus hauts secrets de la vie spirituelle ; et cela, avec une élévation de langage qui saisit l'âme ; avec une certitude telle, que les plus grands docteurs n'y ont jamais trouvé le moindre mot à reprendre, avec une telle lucidité, que tout le monde les peut comprendre ; avec une telle onction qu'on ne peut les lire sans se sentir touché; enfin avec une telle netteté, que l'original de ses écrits, qui s'est longtemps conservé au Palais de l'Escurial en Espagne, ne contient pas une seule rature. Le second bien dont l'oraison de sainte Thérèse a enrichi l'Église, ce fut la réforme du Carmel. L'œuvre était d'une difficulté extrême, surtout pour une simple femme. Il plut à Dieu de la choisir, pour montrer au monde que l'œuvre du Carmel était un ouvrage tout divin et un miracle de grâce; qu'entre les mains de la Providence, les plus simples instruments sont les meilleurs; que l'âme choisie de Dieu pour une œuvre ne doit jamais se laisser décourager par les difficultés de l'entreprise ou par sa propre faiblesse ; qu'enfin, avec l'Oraison, on peut tout ! En effet l'oraison éclaira sainte Thérèse de lumières si pures, la remplit d'une confiance en Dieu si merveilleuse et lui donna pour parler des choses divines et de la réforme une éloquence si céleste, que rien n'y put résister. Ses paroles révélèrent en elle une humilité, une patience, une union à Dieu qui, confirmées par ses saints exemples, firent partout adopter sa réforme et formèrent du Carmel le corps religieux le plus édifiant et le plus parfait de l'Église. Oh ! que l'oraison est donc une bonne et sainte chose ! comme nous devons l'aimer et y être fidèles chaque jour ! / M l'abbé Hamon.

Comment sainte Thérèse aimait Jésus. Les grâces accordées à sa foi: un jour que sainte Thérèse passait par le cloître, toute remplie du seul objet de son amour, elle voit tout à coup un jeune enfant qui vient à elle en lui disant: Comment t'appelles-tu ? – Je m'appelle Thérèse de Jésus, répond la sainte, interdite. – Et moi, reprit le bel enfant, avec un divin sourire, je suis le Jésus de Thérèse! Les grâces accordées à sa fidélité inébranlable dans l'exercice de l'Oraison. Sainte Thérèse ne fut pas la seule à qui profita sa fidélité à cette sainte pratique ; l'Église y gagna deux grands biens, qui ont servi et qui serviront à tous les siècles comme à tous les pays. Le premier de ces biens, ce furent les écrits immortels où cette grande sainte a déposé les lumières merveilleuses qu'elle a puisées dans l'oraison. C'est là que sont exposés les plus hauts secrets de la vie spirituelle ; et cela, avec une élévation de langage qui saisit l'âme ; avec une certitude telle, que les plus grands docteurs n'y ont jamais trouvé le moindre mot à reprendre, avec une telle lucidité, que tout le monde les peut comprendre ; avec une telle onction qu'on ne peut les lire sans se sentir touché; enfin avec une telle netteté, que l'original de ses écrits, qui s'est longtemps conservé au Palais de l'Escurial en Espagne, ne contient pas une seule rature. Le second bien dont l'oraison de sainte Thérèse a enrichi l'Église, ce fut la réforme du Carmel. L'œuvre était d'une difficulté extrême, surtout pour une simple femme. Il plut à Dieu de la choisir, pour montrer au monde que l'œuvre du Carmel était un ouvrage tout divin et un miracle de grâce; qu'entre les mains de la Providence, les plus simples instruments sont les meilleurs; que l'âme choisie de Dieu pour une œuvre ne doit jamais se laisser décourager par les difficultés de l'entreprise ou par sa propre faiblesse ; qu'enfin, avec l'Oraison, on peut tout ! En effet l'oraison éclaira sainte Thérèse de lumières si pures, la remplit d'une confiance en Dieu si merveilleuse et lui donna pour parler des choses divines et de la réforme une éloquence si céleste, que rien n'y put résister. Ses paroles révélèrent en elle une humilité, une patience, une union à Dieu qui, confirmées par ses saints exemples, firent partout adopter sa réforme et formèrent du Carmel le corps religieux le plus édifiant et le plus parfait de l'Église. Oh ! que l'oraison est donc une bonne et sainte chose ! comme nous devons l'aimer et y être fidèles chaque jour ! / M l'abbé Hamon.

Jésus bénissant les enfants. On lui présentait aussi des petits enfants, afin qu'il les touchât; ce que voyant ses disciples, ils les repoussaient avec menaces. Jésus appelant ces enfants: laissez,dit-il, venir à moi,les enfants, car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous le dis en vérité quiconque ne recevra point le royaume de Dieu comme un enfant n'y entrera point. Jésus et les petits enfants: avec Jésus, l'Eglise aime les petits enfants et luttera toujours contre les ravisseurs de leur innocence. O Jésus, je veux aussi aimer les enfants, les accueillir, les instruire et leur ressembler pour mieux vous plaire.

Jésus bénissant les enfants. On lui présentait aussi des petits enfants, afin qu'il les touchât; ce que voyant ses disciples, ils les repoussaient avec menaces. Jésus appelant ces enfants: laissez,dit-il, venir à moi,les enfants, car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous le dis en vérité quiconque ne recevra point le royaume de Dieu comme un enfant n'y entrera point. Jésus et les petits enfants: avec Jésus, l'Eglise aime les petits enfants et luttera toujours contre les ravisseurs de leur innocence. O Jésus, je veux aussi aimer les enfants, les accueillir, les instruire et leur ressembler pour mieux vous plaire.

Plus la Croix est lourde, plus Jésus la soutient.

Plus la Croix est lourde, plus Jésus la soutient.

Que tout vous soit indifférent, hormis Dieu seul et l'amour du P. de Jésus. / P. de Ravignan

Que tout vous soit indifférent, hormis Dieu seul et l'amour du P. de Jésus. / P. de Ravignan

Je mets ce que j'aime sous sa protection. En vous seul o mon Dieu, je mettrai ma gloire et ma joie, de vous seul je briguerai les honneurs. Mes actions n'auront pour but que de vous plaire et de mériter la couronne que Vous réservez à vos élus.

Je mets ce que j'aime sous sa protection. En vous seul o mon Dieu, je mettrai ma gloire et ma joie, de vous seul je briguerai les honneurs. Mes actions n'auront pour but que de vous plaire et de mériter la couronne que Vous réservez à vos élus.

O bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je vous prie et vous conjure avec toute la ferveur de mon âme de daigner graver dans mon coeur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, - un vrai repentir de mes égarements - et une volonté très ferme de m'en corriger ; - pendant que je considère en moi-même et que je contemple en esprit vos cinq plaies, avec une grande affection et une grande douleur – me rappelant ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : -

O bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je vous prie et vous conjure avec toute la ferveur de mon âme de daigner graver dans mon coeur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, - un vrai repentir de mes égarements - et une volonté très ferme de m'en corriger ; - pendant que je considère en moi-même et que je contemple en esprit vos cinq plaies, avec une grande affection et une grande douleur – me rappelant ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : -

C'est en s'élevant vers Jésus que l'Amitié se resserre.

C'est en s'élevant vers Jésus que l'Amitié se resserre.

Coeur de Marie vous êtes la seule forteresse d'où l'ennemi ne peut nous chasser.

Coeur de Marie vous êtes la seule forteresse d'où l'ennemi ne peut nous chasser.

L'âme pure c'est le lys qui s'élève de la terre et fleurit le plus haut possible. Le parfum de l'innocence attire Jésus, mais comme le lys entouré d'épines semble plus beau ainsi, pour les rendre plus pures Dieu visite par la souffrance les âmes qui lui sont consacrées. L'AME PURE Pour que rien de terrestre n'altère ma blancheur, je fleuris au désert, où mon parfum s'exhale et monte au ciel avant que les courants du monde ne l'aient détourné et fait descendre en bas. O Jésus, ces épines viennent de votre couronne, je ne saurais m'en plaindre ; tout au contraire, je bénis votre sagesse qui les a préparées pour ma défense. Les âmes ne peuvent donc redouter la souffrance, puisque vous l'offrez, ô bon Maître, pour accroître ou pour rendre la vertu. A cause de cela, j'aime mieux mourir que de vivre sans peine, mais aussi sans mérite, loin de Jésus, dans un monde sans Dieu. Dans l'âme pure quelle force et quels charmes!

L'âme pure c'est le lys qui s'élève de la terre et fleurit le plus haut possible. Le parfum de l'innocence attire Jésus, mais comme le lys entouré d'épines semble plus beau ainsi, pour les rendre plus pures Dieu visite par la souffrance les âmes qui lui sont consacrées. L'AME PURE Pour que rien de terrestre n'altère ma blancheur, je fleuris au désert, où mon parfum s'exhale et monte au ciel avant que les courants du monde ne l'aient détourné et fait descendre en bas. O Jésus, ces épines viennent de votre couronne, je ne saurais m'en plaindre ; tout au contraire, je bénis votre sagesse qui les a préparées pour ma défense. Les âmes ne peuvent donc redouter la souffrance, puisque vous l'offrez, ô bon Maître, pour accroître ou pour rendre la vertu. A cause de cela, j'aime mieux mourir que de vivre sans peine, mais aussi sans mérite, loin de Jésus, dans un monde sans Dieu. Dans l'âme pure quelle force et quels charmes!

La Mère Immaculée et son divin Agneau s'offrant pour le sacrifice. Père saint, vous n'avez plus voulu d'offrandes ni d'holocaustes pour le péché, mais vous m'avez formé un corps... alors j'ai dit: Me VOICI... votre loi est au milieu de mon Coeur ! Le chrétien qui apprécie dans les lumières de la foi quel grand mal est l'offense de Dieu, en est inconsolable. Il en gémit, il en pleure, comme le saint roi David ; il en est bouleversé jusqu'au fond de l'âme, comme le saint prophète Jérémie ; et, quand il considère combien ce grand mal est commun, quand il envisage d'un regard tous les péchés de la terre : « O Père céleste, s'écrie-t-il, Père si digne de tout honneur et de tout amour, que je m'afflige de voir que les hommes ingrats, au lieu de vous aimer, vous offensent !... Oh! que je voudrais offrir à votre honneur offensé une réparation égale à tant d'ingratitude !... Alors, du fond de sa douleur, il porte sa pensée sur l'Agneau sans tache..., sur le Rédempteur promis... Il voit en lui un Dieu, s'offrant en personne comme Hostie expiatoire pour tous les péchés de la terre : « O Dieu ! reprend-il avec une immense consolation, voilà ce que je cherchais ; voilà une réparation de tous les péchés du monde, non plus seulement égale, mais supérieure à l'offense car un Dieu vous faisant satisfaction en personne par des abaissements infinis, vous honore incomparablement plus que tous les péchés des hommes et des démons réunis ensemble ne peuvent vous offenser. De tout mon coeur je m'unis à cette réparation surabondante ; je m'y unis par l'horreur et la détestation du péché, par le zèle de votre gloire et de toutes les bonnes oeuvres qui peuvent ou vous honorer, ou convertir les pécheurs... et je vous bénis d'avoir trouvé un moyen si parfait, si admirable d'unir ensemble la Justice et la Miséricorde !... O Marie, entrevoyant pour la première fois dans cette ombre mystérieuse la forme et la perfection du Sacrifice perpétuel du Calvaire, faites que je m'unisse avec vous aux sentiments du divin Enfant s'offrant dès le berceau pour les péchés du monde, et que je redise dans un sentiment perpétuel de contrition et d'adoration : Père saint, infiniment juste et miséricordieux !... que votre justice, satisfaite par le Sacrifice de cette innocente Victime, nous rende miséricordieusement à cause d'Elle notre titre et nos droits d'Enfants de Dieu.

La Mère Immaculée et son divin Agneau s'offrant pour le sacrifice. Père saint, vous n'avez plus voulu d'offrandes ni d'holocaustes pour le péché, mais vous m'avez formé un corps... alors j'ai dit: Me VOICI... votre loi est au milieu de mon Coeur ! Le chrétien qui apprécie dans les lumières de la foi quel grand mal est l'offense de Dieu, en est inconsolable. Il en gémit, il en pleure, comme le saint roi David ; il en est bouleversé jusqu'au fond de l'âme, comme le saint prophète Jérémie ; et, quand il considère combien ce grand mal est commun, quand il envisage d'un regard tous les péchés de la terre : « O Père céleste, s'écrie-t-il, Père si digne de tout honneur et de tout amour, que je m'afflige de voir que les hommes ingrats, au lieu de vous aimer, vous offensent !... Oh! que je voudrais offrir à votre honneur offensé une réparation égale à tant d'ingratitude !... Alors, du fond de sa douleur, il porte sa pensée sur l'Agneau sans tache..., sur le Rédempteur promis... Il voit en lui un Dieu, s'offrant en personne comme Hostie expiatoire pour tous les péchés de la terre : « O Dieu ! reprend-il avec une immense consolation, voilà ce que je cherchais ; voilà une réparation de tous les péchés du monde, non plus seulement égale, mais supérieure à l'offense car un Dieu vous faisant satisfaction en personne par des abaissements infinis, vous honore incomparablement plus que tous les péchés des hommes et des démons réunis ensemble ne peuvent vous offenser. De tout mon coeur je m'unis à cette réparation surabondante ; je m'y unis par l'horreur et la détestation du péché, par le zèle de votre gloire et de toutes les bonnes oeuvres qui peuvent ou vous honorer, ou convertir les pécheurs... et je vous bénis d'avoir trouvé un moyen si parfait, si admirable d'unir ensemble la Justice et la Miséricorde !... O Marie, entrevoyant pour la première fois dans cette ombre mystérieuse la forme et la perfection du Sacrifice perpétuel du Calvaire, faites que je m'unisse avec vous aux sentiments du divin Enfant s'offrant dès le berceau pour les péchés du monde, et que je redise dans un sentiment perpétuel de contrition et d'adoration : Père saint, infiniment juste et miséricordieux !... que votre justice, satisfaite par le Sacrifice de cette innocente Victime, nous rende miséricordieusement à cause d'Elle notre titre et nos droits d'Enfants de Dieu.

O Bon Jésus, ne vous éloignez pas de moi!... Je ne veux plus vous déplaire. L'Enfant: Pourquoi me quittez-vous, ô Jésus, mon aimable maître? Jésus : Tu as contristé mon coeur en oubliant ma présence pour te laisser aller à la dissipation. L'Enfant: Oh! ne vous éloignez pas de moi, salut, des enfants!... Me voici à vos pieds, baisant en esprit votre main divine, en vous promettant de ne plus vous affliger désormais!

O Bon Jésus, ne vous éloignez pas de moi!... Je ne veux plus vous déplaire. L'Enfant: Pourquoi me quittez-vous, ô Jésus, mon aimable maître? Jésus : Tu as contristé mon coeur en oubliant ma présence pour te laisser aller à la dissipation. L'Enfant: Oh! ne vous éloignez pas de moi, salut, des enfants!... Me voici à vos pieds, baisant en esprit votre main divine, en vous promettant de ne plus vous affliger désormais!

Si je pleure, ô bon Jésus, c'est parce que je vous ai fait de la peine. Jésus: Cesse de sangloter ainsi, pauvre enfant... Essuie tes larmes. Tu sais Lien que je vole près de ceux qui crient vers moi de fond de leur coeur. L'Enfant: Laissez-moi pleurer devant vous, Jésus, mon consolateur ; je vous ai désobéi, je vous ai offensé par ma paresse... par ma légèreté... Je veux laver mes fautes dans le bain de mes larmes; elles sont si douces quand elles coulent pour vous!

Si je pleure, ô bon Jésus, c'est parce que je vous ai fait de la peine. Jésus: Cesse de sangloter ainsi, pauvre enfant... Essuie tes larmes. Tu sais Lien que je vole près de ceux qui crient vers moi de fond de leur coeur. L'Enfant: Laissez-moi pleurer devant vous, Jésus, mon consolateur ; je vous ai désobéi, je vous ai offensé par ma paresse... par ma légèreté... Je veux laver mes fautes dans le bain de mes larmes; elles sont si douces quand elles coulent pour vous!

Pardonnez moi encore cette faute, mon Jésus, je ne recommencerai plus. L'Enfant: O mon Jésus, je suis encore retombé dans la même faute, après vous avoir tant de fois promis de m'en corriger!... Vous qui lisez dans mon coeur, voyez combien il est affligé de vous avoir désobéi!... Jésus: Ton repentir me touche, cher enfant, et je t'accorde ton pardon. Surtout prends de solides résolutions; prévois à l'avance les occasions qui t'entraînent dans les mêmes manquements. Ta bonne volonté sera bénie du ciel, qui te facilitera la victoire.

Pardonnez moi encore cette faute, mon Jésus, je ne recommencerai plus. L'Enfant: O mon Jésus, je suis encore retombé dans la même faute, après vous avoir tant de fois promis de m'en corriger!... Vous qui lisez dans mon coeur, voyez combien il est affligé de vous avoir désobéi!... Jésus: Ton repentir me touche, cher enfant, et je t'accorde ton pardon. Surtout prends de solides résolutions; prévois à l'avance les occasions qui t'entraînent dans les mêmes manquements. Ta bonne volonté sera bénie du ciel, qui te facilitera la victoire.

Amour au Sacré-Coeur. Mardi vie d'amour. Il n'y a que le pur amour de Jésus qui nous fasse faire tout ce qui lui plaît, et de la manière qui lui plaît.

Amour au Sacré-Coeur. Mardi vie d'amour. Il n'y a que le pur amour de Jésus qui nous fasse faire tout ce qui lui plaît, et de la manière qui lui plaît.

Ste. MARGUERITE. Plus précieux que l'or, que l'encens, que la myrrhe, son cœur fut un trésor, Que l'univers admire.

Ste. MARGUERITE. Plus précieux que l'or, que l'encens, que la myrrhe, son cœur fut un trésor, Que l'univers admire.

Comment sainte Thérèse aimait Jésus. Les grâces accordées à sa foi: un jour que sainte Thérèse passait par le cloître, toute remplie du seul objet de son amour, elle voit tout à coup un jeune enfant qui vient à elle en lui disant: Comment t'appelles-tu ? – Je m'appelle Thérèse de Jésus, répond la sainte, interdite. – Et moi, reprit le bel enfant, avec un divin sourire, je suis le Jésus de Thérèse! Les grâces accordées à sa fidélité inébranlable dans l'exercice de l'Oraison. Sainte Thérèse ne fut pas la seule à qui profita sa fidélité à cette sainte pratique ; l'Église y gagna deux grands biens, qui ont servi et qui serviront à tous les siècles comme à tous les pays. Le premier de ces biens, ce furent les écrits immortels où cette grande sainte a déposé les lumières merveilleuses qu'elle a puisées dans l'oraison. C'est là que sont exposés les plus hauts secrets de la vie spirituelle ; et cela, avec une élévation de langage qui saisit l'âme ; avec une certitude telle, que les plus grands docteurs n'y ont jamais trouvé le moindre mot à reprendre, avec une telle lucidité, que tout le monde les peut comprendre ; avec une telle onction qu'on ne peut les lire sans se sentir touché; enfin avec une telle netteté, que l'original de ses écrits, qui s'est longtemps conservé au Palais de l'Escurial en Espagne, ne contient pas une seule rature. Le second bien dont l'oraison de sainte Thérèse a enrichi l'Église, ce fut la réforme du Carmel. L'œuvre était d'une difficulté extrême, surtout pour une simple femme. Il plut à Dieu de la choisir, pour montrer au monde que l'œuvre du Carmel était un ouvrage tout divin et un miracle de grâce; qu'entre les mains de la Providence, les plus simples instruments sont les meilleurs; que l'âme choisie de Dieu pour une œuvre ne doit jamais se laisser décourager par les difficultés de l'entreprise ou par sa propre faiblesse ; qu'enfin, avec l'Oraison, on peut tout ! En effet l'oraison éclaira sainte Thérèse de lumières si pures, la remplit d'une confiance en Dieu si merveilleuse et lui donna pour parler des choses divines et de la réforme une éloquence si céleste, que rien n'y put résister. Ses paroles révélèrent en elle une humilité, une patience, une union à Dieu qui, confirmées par ses saints exemples, firent partout adopter sa réforme et formèrent du Carmel le corps religieux le plus édifiant et le plus parfait de l'Église. Oh ! que l'oraison est donc une bonne et sainte chose ! comme nous devons l'aimer et y être fidèles chaque jour ! / M l'abbé Hamon.

Jésus bénissant les enfants. On lui présentait aussi des petits enfants, afin qu'il les touchât; ce que voyant ses disciples, ils les repoussaient avec menaces. Jésus appelant ces enfants: laissez,dit-il, venir à moi,les enfants, car le royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous le dis en vérité quiconque ne recevra point le royaume de Dieu comme un enfant n'y entrera point. Jésus et les petits enfants: avec Jésus, l'Eglise aime les petits enfants et luttera toujours contre les ravisseurs de leur innocence. O Jésus, je veux aussi aimer les enfants, les accueillir, les instruire et leur ressembler pour mieux vous plaire.

Plus la Croix est lourde, plus Jésus la soutient.

Que tout vous soit indifférent, hormis Dieu seul et l'amour du P. de Jésus. / P. de Ravignan

Je mets ce que j'aime sous sa protection. En vous seul o mon Dieu, je mettrai ma gloire et ma joie, de vous seul je briguerai les honneurs. Mes actions n'auront pour but que de vous plaire et de mériter la couronne que Vous réservez à vos élus.

O bon et très doux Jésus, je me prosterne à genoux en votre présence et je vous prie et vous conjure avec toute la ferveur de mon âme de daigner graver dans mon coeur de vifs sentiments de foi, d'espérance et de charité, - un vrai repentir de mes égarements - et une volonté très ferme de m'en corriger ; - pendant que je considère en moi-même et que je contemple en esprit vos cinq plaies, avec une grande affection et une grande douleur – me rappelant ces paroles prophétiques que prononçait déjà le saint roi David : -

C'est en s'élevant vers Jésus que l'Amitié se resserre.

Coeur de Marie vous êtes la seule forteresse d'où l'ennemi ne peut nous chasser.

L'âme pure c'est le lys qui s'élève de la terre et fleurit le plus haut possible. Le parfum de l'innocence attire Jésus, mais comme le lys entouré d'épines semble plus beau ainsi, pour les rendre plus pures Dieu visite par la souffrance les âmes qui lui sont consacrées. L'AME PURE Pour que rien de terrestre n'altère ma blancheur, je fleuris au désert, où mon parfum s'exhale et monte au ciel avant que les courants du monde ne l'aient détourné et fait descendre en bas. O Jésus, ces épines viennent de votre couronne, je ne saurais m'en plaindre ; tout au contraire, je bénis votre sagesse qui les a préparées pour ma défense. Les âmes ne peuvent donc redouter la souffrance, puisque vous l'offrez, ô bon Maître, pour accroître ou pour rendre la vertu. A cause de cela, j'aime mieux mourir que de vivre sans peine, mais aussi sans mérite, loin de Jésus, dans un monde sans Dieu. Dans l'âme pure quelle force et quels charmes!

La Mère Immaculée et son divin Agneau s'offrant pour le sacrifice. Père saint, vous n'avez plus voulu d'offrandes ni d'holocaustes pour le péché, mais vous m'avez formé un corps... alors j'ai dit: Me VOICI... votre loi est au milieu de mon Coeur ! Le chrétien qui apprécie dans les lumières de la foi quel grand mal est l'offense de Dieu, en est inconsolable. Il en gémit, il en pleure, comme le saint roi David ; il en est bouleversé jusqu'au fond de l'âme, comme le saint prophète Jérémie ; et, quand il considère combien ce grand mal est commun, quand il envisage d'un regard tous les péchés de la terre : « O Père céleste, s'écrie-t-il, Père si digne de tout honneur et de tout amour, que je m'afflige de voir que les hommes ingrats, au lieu de vous aimer, vous offensent !... Oh! que je voudrais offrir à votre honneur offensé une réparation égale à tant d'ingratitude !... Alors, du fond de sa douleur, il porte sa pensée sur l'Agneau sans tache..., sur le Rédempteur promis... Il voit en lui un Dieu, s'offrant en personne comme Hostie expiatoire pour tous les péchés de la terre : « O Dieu ! reprend-il avec une immense consolation, voilà ce que je cherchais ; voilà une réparation de tous les péchés du monde, non plus seulement égale, mais supérieure à l'offense car un Dieu vous faisant satisfaction en personne par des abaissements infinis, vous honore incomparablement plus que tous les péchés des hommes et des démons réunis ensemble ne peuvent vous offenser. De tout mon coeur je m'unis à cette réparation surabondante ; je m'y unis par l'horreur et la détestation du péché, par le zèle de votre gloire et de toutes les bonnes oeuvres qui peuvent ou vous honorer, ou convertir les pécheurs... et je vous bénis d'avoir trouvé un moyen si parfait, si admirable d'unir ensemble la Justice et la Miséricorde !... O Marie, entrevoyant pour la première fois dans cette ombre mystérieuse la forme et la perfection du Sacrifice perpétuel du Calvaire, faites que je m'unisse avec vous aux sentiments du divin Enfant s'offrant dès le berceau pour les péchés du monde, et que je redise dans un sentiment perpétuel de contrition et d'adoration : Père saint, infiniment juste et miséricordieux !... que votre justice, satisfaite par le Sacrifice de cette innocente Victime, nous rende miséricordieusement à cause d'Elle notre titre et nos droits d'Enfants de Dieu.

O Bon Jésus, ne vous éloignez pas de moi!... Je ne veux plus vous déplaire. L'Enfant: Pourquoi me quittez-vous, ô Jésus, mon aimable maître? Jésus : Tu as contristé mon coeur en oubliant ma présence pour te laisser aller à la dissipation. L'Enfant: Oh! ne vous éloignez pas de moi, salut, des enfants!... Me voici à vos pieds, baisant en esprit votre main divine, en vous promettant de ne plus vous affliger désormais!

Si je pleure, ô bon Jésus, c'est parce que je vous ai fait de la peine. Jésus: Cesse de sangloter ainsi, pauvre enfant... Essuie tes larmes. Tu sais Lien que je vole près de ceux qui crient vers moi de fond de leur coeur. L'Enfant: Laissez-moi pleurer devant vous, Jésus, mon consolateur ; je vous ai désobéi, je vous ai offensé par ma paresse... par ma légèreté... Je veux laver mes fautes dans le bain de mes larmes; elles sont si douces quand elles coulent pour vous!

Pardonnez moi encore cette faute, mon Jésus, je ne recommencerai plus. L'Enfant: O mon Jésus, je suis encore retombé dans la même faute, après vous avoir tant de fois promis de m'en corriger!... Vous qui lisez dans mon coeur, voyez combien il est affligé de vous avoir désobéi!... Jésus: Ton repentir me touche, cher enfant, et je t'accorde ton pardon. Surtout prends de solides résolutions; prévois à l'avance les occasions qui t'entraînent dans les mêmes manquements. Ta bonne volonté sera bénie du ciel, qui te facilitera la victoire.

Amour au Sacré-Coeur. Mardi vie d'amour. Il n'y a que le pur amour de Jésus qui nous fasse faire tout ce qui lui plaît, et de la manière qui lui plaît.

Ste. MARGUERITE. Plus précieux que l'or, que l'encens, que la myrrhe, son cœur fut un trésor, Que l'univers admire.

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