Sr Francoise Thérèse Martin à sa soeur Céline V + J ! De notre monastère de Caen ce 24 Février 1936 Ma Céline chérie, Ton inséparable accours (sic) pour fêter tes noces de vermeil, car bien sûr pour tes noces d'or, j'y assisterai des balustrades du Ciel, si comme je l'espère, le bon Dieu me fait miséricorde. Chère petite soeur, après avoir passé 40 ans dans le désert sans voir ton Bien Aimé, tu approches de la Terre promise où tu en jouiras éternellement. Ne t'avise pas de partir de l'exil avant moi, tu es la plus jeune de nous quatre, par conséquent tu dois t'envoler la dernière. Petite soeur si aimée, je comptais t'envoyer pour le 24 toute ma fraternelle affection par Mme Lecourt qui vient lundi, mais hélas! quel regret de t'arriver à la fumée des cierges. Je ne puis te donner de plus beau cadeau que Jésus, n'est-Il pas notre unique richesse... aussi tu peux compter sur la communion de ta Léonie qui t'aime si tendrement Sr Françoise Thérèse D.S.B. Ma Céline Chérie, que ce Christ est beau, nous en sommes ravies toutes les deux, Merci de nous gâter toujours ainsi et de nous faire partager tous vos trésors. Cette statue est-elle à vous? Je t'embrasse et je t'aime de tout mon vieux coeur, resté lui seul toujours jeune, toutes trois vous m'êtes extrêmement chères.