6 Avril 1938 J.+M. Ma petite Mère chérie, Vous m'avez demandé de vous écrire la prière que je disais tous les jours pendant notre grande épreuve. La voici : « Soyez-nous propice, ô mon Dieu et ne rejetez pas notre prière, lorsqu'au milieu de nos afflictions nous invoquons votre saint nom et que nous recherchons avec amour et confiance votre Face adorable... Et cette Face adorable n'a pas trompé notre espoir, Elle nous a été propice, en effet ! Elle qui a été si abreuvée d'humiliations et de souffrances nous a soutenues jusqu'à la fin. Plus que cela : Elle nous a consolées et nous avons été heureuses de lui ressembler. Alors que faut-il attendre de la glorification éternelle qui sera notre partage ! Si déjà, ici-bas on comprend quelque chose à ses desseins d'amour que faut-il augurer pour plus tard ? .. Petite Mère chérie, depuis cinquante cinq ans que vous voyagez sous la nuée dans le désert de cette vie, vous arrivez enfin à la Terre Promise. Là aucun de vos espoirs ne sera déçu, et ensemble nous chanterons les infinies miséricordes du Seigneur. Votre Marie qui vous aime tant !
