De soeur Marie-Louise de Gonzague Vétillart à Mme Martin. 31 octobre 1876. V. + J. Chère Madame, Sans pouvoir vous donner les consolantes nouvelles que votre coeur et les nôtres désirent si vivement, nous pouvons vous dire cependant que l'état [2v°] de notre chère Soeur Marie Dosithée ne s'est pas aggravé, croyons-nous, autant que vous le pensez. L'enflure des jambes, il est vrai, a presque disparu, et la fièvre est bien persistante, mais pour la gorge, notre chère malade n'en souffre plus, et les transpirations ont cessé, deux points qui sembleraient peut-être une amélioration. Il est certain que l'état est bien grave, et que nos inquiétudes sont malheureusement bien fondées; mais les prières si ferventes de vos petits anges du ciel et de la terre s'unissant pour demander la grâce que nous désirons, le bon Dieu nous conservera peut-être encore cette bien aimée Soeur qui édifie si profondément ses deux familles. Notre petite Pauline est bien touchante de confiance en Dieu et de résignation à sa sainte volonté; sa sagesse nous fait espérer qu'elle portera bientôt l'Etoile (insigne des Enfants de Marie); la chère enfant veut toucher le Coeur du bon Dieu par ses actes de vertu; puisse sa confiance être exaucée pour notre consolation mutuelle. Recevez, chère Madame, l'assurance de mes [2v° tv] sentiments affectueux et bien dévoués en N. S. Sr M. Louise de Gonzague Vétillart de la Visit. Ste Marie D. S. B.