De soeur Marie-Dosithée Guérin à son frère. Extrait. V + J. De notre Mère du Mans le 25 avril 1866 . . . Samedi prochain je te ferai recommander aux prières de toute la communauté pour ton examen, ensuite pour la réussite il faut s'abandonner à la Providence. (I. Guérin s'apprête à passer ses examens définitifs. Il sera reçu le 8 mai, au titre de Pharmacien de 1re classe). Dieu veille avec une si paternelle bonté sur ses créatures que je suis aussi tranquille que s'il était en mon pouvoir de faire tourner les choses à mon gré. Vois-tu, nous ne savons pas bien ce qu'il nous faut et notre bon Père céleste le sait bien, aussi laissons-le faire. C'est là ma consolation dans tous les événements, car pour te dire la vérité, je n'ai jamais vu d'un bon oeil la profession de Pharmacien quoique je la trouve bonne et convenable pour le salut, mais enfin j'avais rêvé autre chose. J'espérais que tu aurais le courage d'achever tes études de médecine pour obtenir le Doctorat. Cependant, je suis très contente parce que je vois bien que c'est là où Dieu te veut.