Lettre de Mme Martin à son frère Isidore CF 36 24 août 1868. Mon cher Isidore, Mon cher petit Joseph est mort ce matin, à 7 heures. J'étais seule avec lui. I1 a eu une nuit de cruelles souffrances, et je demandais avec larmes sa délivrance. J'ai eu le coeur soulagé quand je l'ai vu rendre le dernier soupir. Nous vous attendons pour dimanche (M. Guérin seul put venir, appelé d'urgence auprès de son père mourant), je regrette de ne pouvoir vous donner toutes les distractions que je me proposais. Je suis, pour la vie, votre soeur affectionnée et bien malheureuse.