Lettre de Mme Martin CF 100 A Mme Guérin 13 mai 1873. Je m'en veux de ne pas vous avoir écrit dimanche, pour vous donner des nouvelles de Marie; je suis cependant bien occupée aujourd'hui, mais je suis tourmentée de vous avoir négligée et je quitte tout pour vous dire que notre malade est bien mieux; elle commence à entrer en convalescence. Elle a mangé, à midi, le filet d'une côtelette, sans pain, et cela ne lui a pas fait mal. Elle a encore un peu de fièvre l'après‑midi, mais très peu. J'espère que, d'ici huit jours, elle sera levée une partie de la journée. C'est dommage que je sois si pressée, j'avais tant à vous écrire. J'ai reçu, ce matin, une lettre de ma soeur qui me parle beaucoup de vous. Adieu, ma chère soeur, embrassez pour moi votre petit monde et le grand Isidore, par‑dessus le marché !