Ce sont soit les fêtes liturgiques de l'Église, soit les fêtes communautaires : fête du monastère, de la prieure, jubilés des soeurs, etc. Décoration du monastère Ces fêtes qui rompent la grande régularité et égayent l'austérité des jours ordinaires, sont célébrées avec beaucoup d'entrain et de joie. Fête au choeur, fête au réfectoire, récréation plus festives... toutes les soeurs mettent beaucoup d'ardeur à les préparer. Les pièces peuvent être décorées, les repas sont améliorés. Pour orner le réfectoire, les décors sont réalisés à la main par les carmélites les plus artistes. La table des supérieures, visible sur la photo ci-dessus était parée d'un tableau, de banderoles et de figurines telles que des moutons, que nous conservons toujours dans les archives. Par ailleurs, chaque carmélite avait à sa place une petite décoration comme un œuf pour Pâques par exemple. Ci-dessous, trois tableaux de Sœur Marie du Saint-Esprit ayant orné la table des supérieures au réfectoire : Décoration diverse : Moutons pour la fête du Bon Pasteur (visibles sur la photo plus haut) Banderoles Décoration de table Décoration de table Récréations pieuses Des pièces de théâtres ou autres inventions scéniques sont créées et jouées – nommées « récréations pieuses » car elles sont jouées pendant le temps de la récréation – ce qui nous a valu de belles créations de Thérèse de l'Enfant-Jésus, particulièrement à l'occasion de la sainte Agnès, le 21 janvier, qui était la fête de la prieure quand Mère Agnès en avait la fonction. Les soeurs se déguisaient avec les moyens dont elles disposaient. Thérèse a ainsi réalisé son costume de Jeanne d'Arc avec du papier d'aluminium, son épée avec du carton, etc. Des chants, utilisant des airs d'époque connus, étaient créés et chantés par une soeur ou par la communauté, avec des paroles qui pouvaient être drôles ou pieuses. Images souvenir Des images reçues ou peintes, des poésies faites par les carmélites, etc. étaient offertes à la soeur fêtée. Cela nous a valu quelques unes des plus belles poésies écrites par Thérèse pour une de ses soeurs.
