Carmel

Document de Soeur St Joseph de Jésus

Miracle de sr St-Joseph, en équipe avec Thérèse

Reçu au courrier en 1983

Le 13 Avril 1983

Ma Mère

Je vois sur une image de Sainte Thérèse que je possède, que les personnes qui reçoivent des grâces par l'intercession de Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, sont priées d'en communiquer le récit au Monastère des Carmélites de Lisieux, aussi je ne puis résister à vous confier ce qui pour nous fut en plus une très belle histoire.

Mon gendre, père de 3 enfants, se trouvait, comme tant d'autres hélas ! menacé de chômage. L'usine où il travaillait ayant déposé son bilan, et comme ses camarades de travail (900 personnes) il a assisté au démantèlement et à la vente des machines sur lesquelles il avait travaillé pendant 25 ans. C'était la désolation. Un soir où je me trouvais chez eux, mon gendre eut envie d'écrire à une importante industrie pour demander du travail. Ma fille était soucieuse, sachant qu'il ne pouvait pas avoir de poste dans cet établissement tant convoité, mais où il est si difficile d'entrer.

Je rentre chez moi, je n'habite pas très loin de mes enfants, et je voulus prier, puis je me suis mise à lire les Annales que j'avais reçues le matin même, c'était celles de janvier je crois, et qu'est-ce que j'apprends ! Que la première postulante du Carmel de Lisieux, Sœur Saint Joseph de Jésus, née Eugénie Lerebourg, est née à Saint-Méen-le-Grand, or je suis de Saint Méen-le-Grand. Je ne puis exprimer ce que j'ai ressenti à cette lecture, que je faisais au moment même où mon gendre faisait sa demande d'embauche. J'ai eu une grande confiance et une joie. Je n'ai pas pu m'empêcher de le téléphoner à mes enfants, sans leur en donner la cause. Je leur ai dit que je leur dirais lorsqu'une réponse favorable leur serait annoncée. Mais aucune réponse ne vint ni en janvier, ni en février, je n'en parlais pas à mes enfants, mais j'avais toujours la certitude que Sainte Thérèse de l'Enfant Jésus, et Sœur Saint Joseph de Jésus que je priais chaque jour m'exauceraient.

Le 19 mars, le jour de la fête en religion de Sœur Saint Joseph, notre compatriote, mon gendre reçoit une lettre de la maison où il sollicitait l'entrée, de se présenter le jeudi suivant à la visite médicale et il fut embauché aussitôt. Mes enfants qui ont lu les Annales sont persuadés comme moi, que c'est un miracle, dû à nos « petites Carmélites ».

Je ne manque plus de prier Sr Thérèse et Sr Joseph. Je ne pourrais jamais oublier cette grâce et mes enfants non plus.

Mme L.