Carmel

Poésies

Les poésies composées par sainte Thérèse de Lisieux

Introduction aux poésies

Thérèse d'Avila, la grande réformatrice du Carmel, écrivait elle-même des poèmes. Jean de la Croix, qui a travaillé à ses côtés pour la réforme, est considéré comme un très grand poète espagnol. Il s'inspirait des cantiques populaires à la mode pour les transformer en cantiques divins. La petite Thérèse se retrouve à la fois dans la ligne 'de nos saints fondateurs, en s'inscrivant aussi dans la tradition des carmels de France en son siècle. Toute fête était l'occasion d'écrire quelques lignes en vers, pour célébrer la prieure ou le jubilé d'une des soeurs, pour Noël ou autre fête. Thérèse commence par écrire des poésies à la demande de ses consoeurs, mais elle découvre vite qu'il y a là un moyen d'expression des élans de son coeur plus puissant que la prose. Cliquez ici pour en savoir plus, avec un livre très complet.

Introduction à la synopse

Les poésies de Thérèse ont bénéficié d'une édition particulière dès 1908. Les voici aussi en petits feuillets pour glisser dans le courrier (cliquez ici) et en 1914 en format de poche. Mais ce texte largement diffusé n'est pas tout à fait celui de Thérèse! Mère Agnès a retouché le travail poétique de sa soeur avec l'aide du P. Norbert de l'Abbaye de Mondaye qui indiqua comment fair les corrections. C'est ce texte qu'on peut lire ici en synopse avec le texte original de Thérèse. En bas de page d'une poésie retouchée, la mention VOIR LA SYNOPSE apparaît aussi.

Introduction aux partitions

Thérèse ne s'occupe pas des règles de versification pour créer ses poèmes. Par contre, elle suit à peu près toujours le cadre bien établi d'un cantique ou d'une mélodie existante. Ces pièces musicales étant construites d'une manière très régulière, notre jeune poète n'a qu'à se couler dans l'air qu'elle connaît déjà pour compter combien de syllabes il lui manque pour clore ses vers. On peut voir ici toutes les partitions originales utilisées qui ont été conservées. Mais il y a plus: elle imite souvent Jean de la Croix, qui savait transformer un couplet profane en couplet mystique. Comme lui, on peut voir, en comparant le texte de la partition avec celui de Thérèse, qu'elle a souvent utilisé un matériau profane pour le remodeler à sa façon, gardant des éléments du vocabulaire de départ pour exprimer ce que Thérèse avait à dire.

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