Carmel

Thérèse au Carmel

9 avril 1888 - 30 septembre 1897

L'entrée au Carmel

La famille conduit Thérèse au Carmel

Lavis de Charles Jouvenot

"Le matin du grand jour, après avoir jeté un dernier regard sur les Buissonnets, ce nid gracieux de mon enfance que je ne devais plus revoir, je partis au bras de mon Roi chéri pour gravir la montagne du Carmel. Comme la veille toute la famille se trouva réunie..."

Ms A 69 r°

Entrée de Thérèse au carmel par la porte conventuelle

Aquarelle tardive. Un brouillon annoté est conservé.

"Je sentis mon coeur battre avec une telle violence qu'il me sembla impossible d'avancer lorsqu'on vint nous faire signe de venir à la porte conventuelle ; j'avançai cependant tout en me demandant si je n'allais pas mourir par la force des battements de mon coeur Ah ! quel moment que celui-là ! Il faut y avoir passé pour savoir ce qu'il est..."

Ms A 69 r°

Thérèse accueillie en clôture

Brouillon non retenu.

"Quelques instants après, les portes de l'arche sainte se fermaient sur moi et là je recevais les embrassements des soeurs chéries qui m'avaient servi de mères et que j'allais désormais prendre pour modèles de mes actions..." 

Ms A 69 r°

Thérèse postulante

Thérèse postulante balayant les cloîtres

Lavis de Charles Jouvenot

Profession de Marie

Thérèse postulante couronnant Marie le jour de sa profession

Aquarelle de Soeur Marie du Saint-Esprit.

Voir ici le brouillon annoté.

Thérèse postulante couronnant Marie le jour de sa profession

Autre version, aquarelle de Soeur Marie du Saint-Esprit

"Les radieuses fêtes du moi de Mai, fêtes de la profession et prise de voile de notre chère Marie, l'aînée de la famille que la dernière eut le bonheur de couronner au jour de ses noces..."

Ms A 71 r°

Prise d'habit

Thérèse sous les cloîtres avant la cérémonie de sa prise d'habit

Brouillon annoté

Thérèse à la porte conventuelle le jour de sa prise d'habit

Tableau de Blanchard retouché par Céline (73 x 54 cm). Nous avons conservé un lavis différent annoté et un brouillon.

Thérèse à la porte conventuelle le jour de sa prise d'habit

Aquarelle de Soeur Marie du Saint-Esprit

"Contre toute espérance, notre Père chéri se remit de sa seconde attaque et Monseigneur fixa la cérémonie au 10 Janvier. L'attente avait été longue, mais aussi, quelle belle fête !... rien n'y manquait, rien, pas même la neige... Je ne sais pas si déjà je vous ai parlé de mon amour pour la neige ?... Toute petite, sa blancheur me ravissait ; un des plus grands plaisirs était de me promener sous les flocons neigeux. D'où me venait ce goût pour la neige ?... Peut-être de ce qu'étant une petite fleur d'hiver la première parure dont mes yeux d'enfant virent la nature embellie dut être son blanc manteau... Enfin j'avais toujours désiré que le jour de ma prise d'habit la nature fût comme moi parée de blanc. La veille de ce beau jour je regardais tristement le ciel gris d'où s'échappait de temps en temps une pluie fine et la température était si douce que je n'espérais plus la neige. Le matin suivant, le Ciel n'avait pas changé ; cependant la fête fut ravissante, et la plus belle, la plus ravissante fleur était mon Roi chéri, jamais il n'avait été plus beau, plus digne... Il fit l'admiration de tout le monde, ce fut son jour de triomphe, sa dernière fête ici-bas. "

Ms A 72 r°

Thérèse allant au choeur en procession le jour de sa prise d'habit

Lavis de Charles Jouvenot.

"Après avoir embrassé une dernière fois mon Roi chéri, je rentrai dans la clôture, la première chose que j'aperçus sous le cloître fut «mon petit Jésus rose» me souriant au milieu des fleurs et des lumières et puis aussitôt mon regard se porta sur des flocons de neige... le préau était blanc comme moi. Quelle délicatesse de Jésus ! Prévenant les désirs de sa petite fiancée, il lui donnait de la neige... De la neige, quel est donc le mortel, si puissant fût-il, qui puisse en faire tomber du Ciel pour charmer sa bien-aimée ?... Peut-être les personnes du monde se firent-elles cette question, ce qu'il y a de certain, c'est que la neige de ma prise d'habit leur parut un petit miracle et que toute la ville s'en étonna. On trouva que j'avais un drôle de goût d'aimer la neige... Tant mieux ! cela fit encore ressortir davantage l'incompréhensible condescendance de l'Époux des vierges... de Celui qui chérit les Lys blancs comme la neige."

Ms A 72 v°

Prise d'habit de Thérèse au choeur

Lavis de Charles Jouvenot

Profession

Thérèse fait profession entre les mains de Mère Marie de Gonzague - 8 septembre 1890

Thérèse le soir de sa profession (avant sa prise de voile noir)

Tableau de Soeur Marie du Saint-Esprit - 73 x 54 cm. Nous avons conservé son lavis préalable.

Thérèse le soir de sa profession

Aquarelle de Soeur Marie du Saint-Esprit

Réfectorière

Thérèse à l'emploi du réfectoire

Lavis de Charles Jouvenot.

Thérèse à l'emploi du réfectoire

Aquarelle de Soeur Marie du Saint-Esprit

"Après ma prise d'habit, j'ai été mise au réfectoire jusqu'à l'âge de 18 ans, je le balayais et je mettais l'eau et la bière".

CJ 13 juillet 1897, 18e parole

À la buanderie

Thérèse à la buanderie

Lavis de Charles Jouvenot

"Quand on avait besoin d'une soeur pour  un travail ennuyeux et fatigant, toujours elle se proposait. A la lessive, surtout, elle était ingénieuse à se renoncer. Un jour, je lui demandai ce qui était le mieux, d'aller rincer à l'eau froide ou de rester dans la buanderie pour laver à l'eau chaude. Elle me répondit: « Oh! ce n'est pas difficile à savoir! Quand cela vous coûte d'aller à l'eau froide, c'est signe que cela coûte aussi aux autres; alors, allez-y; si, au contraire, il fait chaud, restez de préférence à la buanderie. En prenant les plus mauvaises places, on pratique à la fois la mortification pour soi et la charité pour les autres, puisqu'on leur abandonne les meilleures.» Après cela, je m'expliquai pourquoi je la voyais se mettre à la buanderie quand il faisait chaud, et précisément à la place qui a le moins d'air."

 Témoignage de Sr Marie de la Trinité au Procès Ordinaire

L'Office divin au chœur

Thérèse célébrant l'office divin au choeur

Lavis de Charles Jouvenot.

"Que j'étais fière quand j'étais semainière à l'Office, que je disais les oraisons tout haut au milieu du Choeur ! parce que je pensais que le prêtre disait les mêmes oraisons à la Messe et que j'avais comme lui le droit de prier tout haut devant le Saint Sacrement, de donner les bénédictions, les absolutions, de dire l'Evangile quand j'étais première chantre".

Carnet jaune 6 août 1897, 6e parole

Thérèse et Sœur Saint-Pierre

Thérèse conduisant Soeur St Pierre au réfectoire

Lavis de Charles Jouvenot.

Thérèse conduisant Soeur St Pierre au réfectoire

Aquarelle de Soeur Marie du Saint-Esprit

Deux sœurs ont posé devant l'objectif de Céline pour servir de modèle à l'artiste.

Thérèse conduisant Soeur St Pierre au réfectoire

Brouillon annoté

"Je me souviens d'un acte de charité que le Bon Dieu m'inspira de faire étant encore novice, c'était peu de chose, cependant notre Père qui voit dans le secret, qui regarde plus à l'intention qu'à la grandeur de l'action, m'en a déjà récompensée, sans attendre l'autre vie. C'était du temps que Sr St Pierre allait encore au choeur et au réfectoire. A l'oraison du soir elle était placée devant moi : 10 minutes avant 6 heures, il fallait qu'une soeur se dérange pour la conduire au réfectoire, car les infirmières avaient alors trop de malades pour venir la chercher. Cela me coûtait beaucoup de me proposer pour rendre ce petit service, car je savais que ce n'était pas facile de contenter cette pauvre soeur St Pierre qui souffrait tant qu'elle n'aimait pas à changer de conductrice. Cependant je ne voulais pas manquer une si belle occasion d'exercer la charité, me souvenant que Jésus avait dit : Ce que vous ferez au plus petit des miens c'est à moi que vous l'aurez fait. Je m'offris donc bien humblement pour la conduire : ce ne fut pas sans mal que je parvins à faire accepter mes services ! Enfin je me mis à l'oeuvre et j'avais tant de bonne volonté que je réussis parfaitement."

Ms C 28 v° et suivants.

Récréation dans l'allée des marronniers

Le noviciat en récréation dans l'allée des marronniers

Brouillon

Blessure d'amour

Thérèse plongée dans le feu d'amour ou "Blessure d'amour" (14 juin 1895)

Tableau de Soeur Marie du Saint-Esprit, 70 x 91 cm. Nous avons conservé son lavis.

Blessure d'amour

Aquarelle de Soeur Marie du Saint-Esprit

Blessure d'amour

Lavis non retenu

"Eh bien, je commençais mon Chemin de Croix, et voilà que tout-à-coup, j'ai été prise d'un si violent amour pour le bon Dieu que je ne puis expliquer cela qu'en disant que c'était comme si on m'avait plongée tout entière dans le feu. Oh ! quel feu et quelle douceur en même temps ! Je brûlais d'amour et je sentais qu'une minute, une seconde de plus, je n'aurais pu supporter cette ardeur sans mourir. J'ai compris alors ce que disent les saints de ces états qu'ils ont expérimentés si souvent. Pour moi, je ne l'ai éprouvé qu'une fois et qu'un seul instant, puis je suis retombée aussitôt dans ma sécheresse habituelle."

Carnet jaune, 7 juillet 1897, 2e parole

Thérèse sacristine

Thérèse sacristine

Fusain réalisé en 1914 par Céline Martin d'après la photo n°40 de Thérèse.

Thérèse sacristine

Tableau de Soeur Marie du Saint-Esprit d'après le fusain de Céline.

Thérèse sacristine

Aquarelle de Soeur Marie du Saint-Esprit

« À cette époque, j'étais seule à la sacristie [...] J'étais aussi bien heureuse de toucher aux vases sacrés, de préparer les petits langes destinés à recevoir Jésus ».

Ms A 79

Thérèse au cimetière

Thérèse au cimetière

Tableau de Soeur Marie du Saint-Esprit (41 x 33 cm)

En savoir plus sur ce tableau

Thérèse au cimetière

Aquarelle de Soeur Marie du Saint-Esprit

Thérèse au cimetière

Dessin de Charles Jouvenot

Rédaction du manuscrit A

Thérèse rédige son manuscrit A

Lavis de Soeur Marie du Saint-Esprit. Il existe un brouillon commenté.

Rédaction du manuscrit A

Aquarelle de Soeur Marie du Saint-Esprit

Rédaction du manuscrit A, dans une autre perspective

Aquarelle commentée, avec brouillon conservé.

Effeuiller des roses

Le noviciat effeuille des roses au calvaire du préau

Lavis de Charles Jouvenot.

Le noviciat effeuille des roses au calvaire du préau

Lavis préparatoire annoté

Photo ayant servi de modèle à l'artiste

Thérèse seule effeuillant des roses au calvaire du préau

Aquarelle ancienne.

Jésus, mon seul Amour, au pied de ton Calvaire
Que j'aime chaque soir à te jeter des Fleurs !...
En effeuillant pour toi la rose printanière
Je voudrais essuyer tes pleurs....

Poésie 34

Derniers Entretiens

Derniers entretiens

Montage pour illustrer les notes des dernières paroles de Thérèse, réalisé avec une photo de Mère Agnès de 1913 et la dernière photo (retouchée) de Thérèse n° 45.

Derniers entretiens

Dessin de Sœur Marie du Saint-Esprit

Lire ici les Dernières Paroles de Thérèse

Dernière communion

Procession sous le cloître de l'infirmerie pour la dernière communion de Thérèse

Brouillon

Dernière communion de Thérèse à l'infirmerie

Lavis de Charles Jouvenot.

Agonie et décès

L'agonie de Thérèse

Brouillon

Thérèse expirante

Tableau de Céline et de Pascal Blanchard ; 1920 (55 x 45,5 cm).

En grisaille sur panneau. Je l'avais en partie dessinée croyant la faire moi-même, puis je la donnai à M. Blanchard pour la peindre. Il réussit à merveille les mains et le corps mais le visa­ge de Thérèse était si mal qu'on crut l'oeuvre perdue, car j'essayai en vain de l'avoir. Je me souviens d'un jour où, posant là palette et pinceaux, je m'accoudai pour sangloter. Enfin, à force de prières, j'arrivai à donner le visage que la phot. reproduit. Je refis aussi le rayon. Enfin, je n'ai pas tout le mérite de ce portrait.

Recueil des travaux artistiques de Céline

Thérèse expirante

Aquarelle de Soeur Marie du Saint-Esprit

Thérèse décédée

Fusain de Céline d'après la photo n°46 de Thérèse

Modèle pour le fusain