Carmel

Récits de Céline

Le carnet de voyage de Céline

La pagination originale est entre crochets.

 

Du mardi 8 novembre, 18 h, au mercredi 9, 15 h.

[1] Milan

321.000 h. [habitants]

  • Campo santo novo, crématoire
  • Palais des Visconti (caserne)
  • Arc du Simplon, statue de la Victoire en souvenir de la bataille de Magenta remportée par les Français.
  • Église St Ambroise, peu belle en dehors, chairs où St Ambroise a converti St Augustin, Tombeau des Théodore. Sarcophage de St Ambroise. Peintures très anciennes et tombes dans les murs en dehors de l'Eglise, piédestal de la statue de Bacchus, l'église était son ancien temple. Porte grillée que St Ambroise ferma à Théodore.
  • Église St Ambroise, peu belle en dehors, chaire où St Am. [sic]16 siècles.
  • Statue de Léonard de Vinci
  • Gare avec fresques
  • Cathédrale St Charles Borromée, son corps, sa châsse tout en or, sa [2] chapelle dans la crypte en bronze et l'autel en argent. 460 marches pour monter sur le dôme. 52 colonnes dont 2 sont tout d'une pièce. Statue de St Barthélémy écorché vif il a sa peau autour de lui, c'est un chef-d'oeuvre. Peintures du 4e siècle. Plafond peint, on le prend pour de la sculpture. Crucifix que St Charles a porté dans la ville pendant la peste. Tableau de N.D. de Pitié miraculeux. Le saint clou du crucifiement. Vitraux : 3 grands composés chacun de plus de cent gravures représentant l'ancien testament, l'apoca­lypse et le nouveau Testament. Le trésor de l'église : une statue de St Ambroise et de St Charles en argent massif, valeur : chacune plus d'un million, ornées de pierreries. [3] Une grande croix d'argent donnée par St Charles, une autre croix qui sert" à porter le saint clou, plusieurs bustes de saints, un ciboire donné par Pie IX, deux ostensoirs, des plats d'ivoire très anciens et plusieurs autres objets de prix. Une chose remarquable c'est que le marbre qui compose l'église à l'extérieur est aussi travaillé finement, jusqu'au sommet de la cathédrale.
  • Église St Alexandre, autel et chaire en pierres précieuses, lapis lazuli, améthistes. La sacristie et les confessionnaux en bois finement travaillé. Une fenêtre représentant un rideau, elle est artistique ; les Italiens [4] l'appellent leur plus belle Eglise, elle est unique au monde.
  • Le palais de Garibaldi, on le croirait en terre cuite.
  • Dans le campo santo il y a comme statues les plus remarqua­bles : des veuves venant pleurer sur la mort de leur époux, leurs poses et leurs expressions sont ravissantes. Des enfants apportent un bouquet sur la tombe de leurs parents, l'Ange du jugement, le Temps [représenté ?] deux fois, des Anges gardant un tombeau, une jeune fille accoudée sur la pierre sépulcrale. Dans les monuments environnants, la statue de la charité c'est une femme avec deux [5] enfants, la Foi elle pleure, N.S. faisant la charité à un pauvre. Une Mère qui va rejoindre son fils au ciel... etc. - Le passage de Victor-Emmanuel.

P.S. St Alexandre, l'église est complètement (peinte?) en dedans et pavée de mosaïques.

Basilique Ambrosienne, l'autel est soutenu par 4 colonnes en porphyre et dans la nef une statue colossale en marbre de Pie IX.

 

Du mercredi 9 22 h, au vendredi 11, 9 h.

[6] Venise

Place St Marc, église St Marc cinq dômes, comme à Ste Sophie de Constantinople, son clocher en est séparé, c'est une tour carrée à 37 paliers.

  • 3 poteaux où on mettait les drapeaux.
  • 2 poteaux où on pendait les criminels.
  • Une horloge.
  • Le palais des doges, splendides peintures de Paul Véronèse, du Tintoret, une belle surtout représentant la gloire du Paradis. Tintoret. Dans ce même palais le pont des soupirs où les criminels passaient puis la prison, elle est horrible.
  • Le palais des Chambord.
  • La verrerie.
  • Une fabrique de dentelle 5.000 ouvrières.
  • [7] L'église de Ste Marie du Salut.
  • L'Hospice très grand.
  • L'Église des Frai, mausolée de Canova, original : une porte entrouverte laisse entrevoir l'urne qui contient son cœur, de belles statues en marbre représentant les arts, la sculpture, etc. viennent pleurer sur son tombeau. Le tombeau du Titien est en face, il est à corniches et à colonnes, il est représenté à 99 ans.
  • Église des Dominicains, elle contient une chapelle admirable, brûlée en 1867 par les Vénitiens, elle avait été bâtie au XVe siècle en souvenir de la bataille de Lépante.
  • Église des Carmes près de la gare.

 

Vendredi 11, de 10 h environ à 15 h.

[8] Padoue

Nous venons de passer le pont qui relie Venise au contient, il a 3.600 m.

  • Église de St Antoine, dans sa chapelle candélabres on argent massif, son tombeau et les vitraux de sa vie en beau marbre tout autour de la chapelle.
  • Reliquaires qui contiennent la langue de St Antoine, sa mâchoire, la pierre où il reposa sa tête, les cheveux de la Ste Vierge, nous avons vu et vénéré ces reliques.
  • Ste Justine, église à 5 dômes, son tombeau, tableau de son supplice par Paul Véronèse.
  • Portrait de la Ste Vierge [9] attribué à St Luc, la tête seule est en peinture.

 

Du vendredi 11, à 18 h, au samedi 12, à 11 h.

Bologne

  • Église St Barthélémy.
  • Église St Pétrone.
  • Église des clarisses, Ste Catherine de Bologne, elle est conser­vée comme St Charles mais nous la voyons sous verre, une tache blanche au menton, c'est le baiser de l'enfant Jésus ; son cilice, l'enfant Jésus peint par elle, la Ste Vierge et Jésus peint encore par elle, sa lyre, ses écritures, le Crucifix qui lui parla, la fiole qui contient son sang toujours liquide.
  • L'Église St Etienne elle comprend elle-même 7 églises bien distinctes. [10] Dans la crypte tombeau de St Vital et de St Agricola.
  • Un baptistère du VIIIe siècle, un puits très profond.

 

Du samedi 12, 17 h, au dimanche 13 (après-midi ?)

Lorette

  • Sur une colline, la Santa Casa est entièrement recouverte de marbre mais pas en dedans. Statue de la Ste Vierge en bois de cèdre par St Luc. Ecuelle de la Ste Vierge. Autel où St Pierre a dit sa première messe après l'Ascension de N.S.
  • Pour arriver à Lorette nous avons vu en chemin de fer Imola aux pieds des collines, Senigallia patrie [11] de Pie IX. Gastelfidardo souvenir historique.

 

Du dimanche 13, vers 20 h, au jeudi 24, à 6 h.

[12] Rome

  • Le mont Pincio, ses promenades
  • Le mont Aventin et ses ruines.
  • L'église de St Paul hors les murs avait été détruite en 1823, elle n'est pas tout à fait achevée ; 12 colonnes en marbre d'une seule pièce très rare, les pierres précieuses y sont en profusion, on voit du marbre vert, du rouge, du gris, du blanc, du vert foncé. Toutes les colonnes sont en granit poli d'une pièce.
  • Les portraits des papes.
  • Des reliques du saint dans la crypte, devant des colonnes d'albâtre.
  • Un grand crucifix miraculeux qu'on ne découvre qu'aux grandes circonstances.
  • Un grand chandelier.
  • [13] Visité le cloître, ce sont des Bénédictins ; dans leurs trésors, reliques de la vraie croix, considérables.
  • Dans l'Église de St Paul hors les murs, dans le cloître, on voit dans des espèces de cryptes ou de souterrains l'en­droit où on retrouva le corps de St Pierre et de St Paul et dans une des chapelles des Trappistes aux 3 fontaines une petite prison où St Paul [16] passa 3 jours, cette chapelle avait été élevée à l'emplacement du martyre des saints qui avaient refusé d'offrir de l'encens aux idoles ; il y en avait 10.203, on voit l'endroit où ils sont enterrés, on en a déjà retiré quelques uns.
  • Les bains de Caracalla en ruines.
  • L'Église de Ste Cécile, basilique charmante, sous l'autel statue en marbre de la Sainte, elle est couchée et dans la pose même où elle fut trouvée.
  • Avant cette église non loin du mont Aventin, petit monument qui indique la place où St Pierre et St Paul se sont séparés.
  • Parcouru la voie Appienne dans la campagne romaine.
  • Église de St Sébastien, sa statue de marbre couchée sous l'autel, en face, la pierre qui possède l'empreinte des pieds de N.S. lorsqu'il apparut à St Pierre ; une des flèches de St Sébastien et la colonne où il fut attaché.
  • Église des Trappistes c'est eux qui ont celle des Trois fontaines où St Paul fut [14] décapité, la colonne sur laquelle il fut martyrisé. On ne peut y toucher à cause d'une grille qui est devant ; les 3 fon­taines, nous avons bu de l'eau qui en jaillit.
  • Église des moines.
  • Église élevée à la place où N.S. apparut à St Pierre portant une croix pour lui reprocher de fuir devant la persécution ; fac-similé de l'empreinte de ses pieds.
  • Aqueducs en ruine.
  • Voie latine.
  • Tombeau des Scipion, pauvre maisonnette en ruines.
  • Porte St Sébastien.
  • Arc de Constantin.
  • [15] Temple de Bacchus, maison carrée toute petite en ruines.
  • Palais des anciens romains en ruines.
  • Les Catacombes de St Calixte. Inscriptions, peintures, autel où on disait la Messe, tombeau de St Cornélius, de Ste Cécile, sque­lette d'une femme, crâne d'un enfant à ses pieds, monté 5 étages, peinture du IIe siècle, une ancre, Jonas, la Chananéenne, un oiseau, un couteau etc., fragments, toutes les tombes sont fouillées.

 

Excursion les lundi 21 et mardi 22.

Naples

  • Bari, magnifique, mer méditerranée - Vésuve - Château de l'Œuf, dans l'eau.
  • Château de St Elbe, vue magnifique - route en lacet - 2 tunnels, 1 km 1/2.

 

Du jeudi 24, 21 h 45, au samedi 26, 14 h.

Florence

  • Cathédrale magnifiquement sculptée au dehors ; en face un baptistère monument dont la porte sculptée en bronze est rare. Michel-Ange l'appelle porte de Paradis.
  • Église Ste Croix, même genre que la cathédrale, marbre blanc et vert très foncé. Chaire en marbre remarquable, on la croirait en bois. Sarcophages avec magnifiques statues, entre autres une princesse couchée, il [18] semble qu'elle respire - tombeau de Michel-Ange.
  • Église Ste Madeleine de Pazzi, son corps conservé comme St Charles.
  • Église St Laurent très laide à l'extérieur.
  • 2 chaires représentant le nouveau testament on y monte par un escabeau. - splendide autel en mosaïque, pierres précieuses, lapis lazuli c'est bleu.
  • (Dans l'Église Ste Croix il y a beaucoup de fresques effacées par jalousie.)
  • Grande promenade dans un magnifique jardin, panorama de la ville située au pied des Apennins
  • église sur la hauteur remplie de tombes d'enfants, campo santo des enfants, il y a des parties pavées avec des plaques de marbre, ce sont des tombes.
  • [19] Église de l'Annonciation, tableau de l'Annonciation par M. Ange toujours caché, savoir la légende.
  • Palais Pitti, musée magnifique tableaux de grands maîtres : Raphaël, Tintoret, le Dominiquin, le Guido, Murillo, etc.

 

Entre Rome et Florence : jeudi 24, après-midi.

Assise

  • Avant Florence, petite ville très antique située sur le haut d'une colline.
  • Église de St François, dans la crypte son tombeau, dans la sacristie voile de la Ste Vierge, écriture de St François, plus loin maison de St F., l'endroit dans le mur où son père l'enferma, la porte et l'entrée de sa maison, c'est sous grille.
  • Église de Ste Glaire, son corps, on le voit dans la crypte, en côté dans l'Eglise un crucifix (très grand) qui parla [20] à St Fran­çois. Au-dessous tête de Se Agnès, sœur de Ste Glaire, sur le front une marque des coups qu'elle avait reçus de ses oncles.
  • Au bas de la montagne l'église de la Portioncule, une petite chapelle dans l'Eglise même ; indulgences ; plus loin, attenant à l'Eglise, buisson où St François se roula, endroit où la Ste Vierge lui apparut.

 

Du samedi 26, 16 h 30, au dimanche. 27, après-midi.

Pise

Cathédrale très jolie à l'extrémité de la ville. 3 portes en bronze massif représentant des vignes, baptistère très beau, un écho... Campanile tour penchée.

Petits détails de la vie de Ste Thérèse de l'Enfant-Jésus qui ne sont pas consignés dans son histoire

Souvenirs tardifs rédigés par soeur Geneviève vers 1948-1950, avec cet avis : « Je ne suis aucun ordre, c'est au petit bonheur ».

VOYAGE DE ROME

Bâle. — A l'hôtel, les fourchettes à 3 dents nous amusèrent beaucoup.

Suisse. — Les wagons différents de ceux de France nous inté­ressèrent.

Lorette. — C'est du côté de l'Evangile que Thérèse et moi reçûmes (ms : reçurent) la Ste Communion, dans le petit coin, tout près de l'autel. Dans la Basilique, nous évitâmes (ms : évitèrent) de nous placer sous le bâton du grand Pénitencier ! !

Florence. — Les quêteurs en cagoules, rencontrés le soir, nous firent peur...

Dans la journée, une pluie diluvienne étant survenue, tous les trois cherchèrent un abri. C'était une sorte de petit musée couvert, mais en plein air. On y accédait par un grand perron [il s'agit de la Loggia delia Signoria].

Dans l'église (?) où l'on montre un tableau miraculeux de l'An­nonciation on ne voulait pas tirer le rideau qui le voile, bien que les pèlerins fissent valoir que le groupe avait à sa tête un évêque (Mgr Germain, évêque de Coutances).

Milan. — Le Campo Santo nous ravit absolument, nous étions dans l'enthousiasme. Plusieurs monuments anciens seraient à prendre, ainsi que l'ensemble et la partie couverte, en galerie. On nous montra aussi le four crématoire, mais cela nous parut bien triste, ce n'est pas à retenir. (Nous n'étions que nous 3 et non en groupe de pèlerinage.)

A l'église de St Ambroise (?) [en fait cathédrale Saint-Charles - le Duomo], nous assistâmes à la messe basse célébrée par Mgr Germain, placés tous trois derrière la châsse de St Charles Borromée, tous les autres pèlerins étant en avant.

Rome. — Nous allions à la Messe quotidienne à St André-delle-Fratte, où se convertit Ratisbonne, toute proche de notre hôtel (hôtel du Sud). Penchées par la fenêtre de notre chambre, le défilé des divers collèges nous intéressa (ms : intéressèrent). Une fois, tous les enfants et jeunes gens étaient en rouge.

—        Un jour où les pèlerins étaient libres, nous flânions dans une certaine rue près d'une splendide église et une gigantesque fontaine dont nous ignorions le nom. Je m'adressai à un Monsieur qui ne me comprit pas, alors je sortis résolument ces quelques mots : « Questri di piazza, la chiesa ? » et le monsieur, ravi, de nous répondre à cet italien (écorché) : « Piazza Navone ». Il nous nomma aussi l'église Ste Agnès mais nous n'y entrâmes pas. Thérèse me regardait ébahie d'avoir osé parler italien !

—        A la Fontaine di Trevi on nous dit que si on y jetait une pièce de monnaie on serait forcé de revenir à Rome, nous ne la jetâmes pas. Thérèse pourtant devait y revenir [pour sa canonisation]. Nous étions seuls tous trois et non en groupe.

Boule du dôme de Si Pierre. — Nous y sommes montés On peut, paraît-il, y être 12 autour d'une table.

— La Trinité-des-Monts, tous trois avons visité, seuls, le sanc­tuaire de la Vierge de Sion : « Mater admirabilis ».

Venise. — Nous rampâmes pour entrer, toutes deux, dans l'un des horribles cachots.

Nous visitâmes, en groupe, une certaine usine de verre filé où l'on nous donna des débris de paille à chapeaux tissés en verre.

Nous montâmes jusqu'au haut du Campanile où, paraît-il, Napoléon était monté à cheval. L'escalier n'était pas en marches, mais par paliers, avec arrêts. Depuis, ce Campanile s'est écroulé.

Pise. — Nous sommes montées au plus haut de la Tour penchée et nous nous sommes penchées vers le vide.

Gênes. — Nous avons acheté de petites broches d'argent en fili­grane. C'était un papillon [Céline a rapporté des broches à plusieurs amies de Lisieux].

Nous avions pour tout bagage un grand sac de cuir noir porté par notre père. Nous reçûmes à ce sujet beaucoup de félicitations des pèlerins qui s'étaient encombrés de malles à faire enregistrer et délivrer (Et encore nous y avions joint l'agréable, témoin une bonne jumelle. Pour 1 utile nous trouvions ce qui pouvait nous manquer dans chaque ville.)

Rome.

Place d'Espagne était notre lieu de ralliement, de là nous savions ou nous diriger.

Roche Tarpéienne. — En enfants sortant des bancs du pension­nat, nous avons tenu à la voir. Nous y étions seuls, tous trois.

Ossuaire Franciscain. — Nous le visitâmes en groupe.

Frère Siméon. — Nous fûmes reçus dans un parloir à l'entrée de l'établissement [probablement pour prendre rendez-vous, car il est certain que M. Martin a rencontré, seul, le Frère Siméon le 22 novembre 1887, pendant que ses filles étaient à Naples et Pompéi].

Hôtel de la Luna (est-ce à Lucerne ou à Venise ? à voir [c'est à Venise]).

Dans un bosquet qui le précédait, les pèlerins avisèrent une grosse bestiole blond doré. C'était une araignée, mais «belle» autant que peut l'être cet animal. Elle n'était pas effrayante. Son corps était gros comme une grosse noisette franche, les pattes très courtes. Elle était si extraordinaire que notre Père la prit dans sa main et tout le monde put l'admirer, car elle s'y tint très sage. Son corps n'était pas hideux, mais très bien fait. On la remit ensuite dans son bosquet.

A Lorette, nous avions acheté de petites sonnettes avec cachet de cire pour en garantir l'authenticité. Dans le train, en mettant la tête a la portière, nous l'agitions pour répondre aux appels d'une demoiselle de Larminat (A. de Larminat, de Bayeux) qui nous recherchait beaucoup, Thérèse et moi ; nous nous étions mutuellement très sympathiques.

Lyon. — Nous montions à notre chambre du grand Hôtel Collet par un ascenseur, ce qui nous plaisait beaucoup.

Marseille. — Au retour, nous montâmes à N.D. de la Garde par le funiculaire.

Notre père n'oublia pas de nous montrer la célèbre Canebière